Un point important doit être rappelé : le passage au 2° grade doit être adopté à l’unanimité par le conseil des Maîtres.

Au XVIIème siècle avant la constitution de la première Grande Loge de Londres, on ne dispose que des statuts Schaw et d’un seul élément spéculatif « l’Art de la mémoire ». Le reste est constitué par la « réglementation propre au métier ». L’entrée en Loge n’a lieu qu’après 2 ans d’apprentissage sur le chantier « à la ville ». Il n’y a pas de grade ce Compagnon en Ecosse car il s’agit d’un compagnonnage collectif. Il n’existe que 2 grades le grade ultime du système est celui de Maitre de la Loge et compagnon.

Le « Mot du Maçon » qui est le secret de la maçonnerie écossaise au départ en 1620 et jusqu’à la fin du XVIIe siècle est JB (le deux ne sont pas dissociés).

Les 5 points du Compagnonnage sont dans le grade ultime de Fellow Ship et dans ce 2° grade il y a un mot en M.B.. Le compagnonnage en France est postérieur à la Révolution Française. Actuellement, il existe 3 systèmes compagnoniques rivaux dont 2 sont hostiles à la maçonnerie.

5 questions sont posées au candidat :

• Qu’est-ce pour vous que le Travail ?
• Qu’est-ce pour vous que la Liberté ?
• Qu’est-ce pour vous que la Fraternité ?
• Qu’est-ce pour vous que l’Initiation ?
• Qu’est-ce pour vous que le Grand Architecte de l’Univers ?

En 1760 la loge Irlandaise de Londres dans la divulgation « les 3 coups distincts » décrit ce qu’est le travail.

On s’arrête alors au discours sur l’histoire traditionnelle du métier (page 11 du manuel de référence précité).